
Interdit aux moins de 12 ans
Date de sortie : 7 octobre 2020
Année de production : 2020
Durée : 1h30
Réalisé par : Natalie Erika James
Genre : Epouvante-horreur
Nationalité : Américan, Australien
AVEC : Emily Mortimer, Robyn Nevin, Bella Heathcote, Chris Bunton, Jeremy Stanford, etc
SYNOPSIS - Lorsqu'Edna, la matriarche et veuve de la famille, disparaît, sa fille Kay et sa petite-fille Sam se rendent dans leur maison familiale isolée pour la retrouver. Peu après le retour d'Edna, et alors que son comportement devient de plus en plus instable et troublant, les deux femmes commencent à sentir qu'une présence insidieuse dans la maison. Edna refuse de dire où elle était, mais le sait-elle vraiment...
Anecdotes
- L'idée de Relic est venue à Natalie Erika James alors qu'elle rendait visite à sa grand-mère, atteinte de la maladie d'Alzheimer. Ce voyage, qu'elle repoussait depuis longtemps, est arrivé trop tard : sa grand-mère ne la reconnaissait plus. La réalisatrice s'est sentie extrêmement coupable : “En un sens, c'était presque pire que la mort – voir une personne que l'on aime disparaître progressivement pour devenir une étrangère”.
- Marquée par l'histoire de sa grand-mère et témoin de l'abandon dont font l'objet les personnes âgées par les membres de leur famille, la cinéaste a conçu Relic comme “Une histoire multigénérationnelle pour créer un film d'horreur centré sur les personnages et émotionnellement fort – je voulais explorer la douleur et les horreurs de la démence due au grand âge, l'importance des rapports humains et le changement des rôles et de la dynamique au sein d'une famille”.
- La maison d'Edna est un personnage à part entière et est le reflet de l'état mental de sa propriétaire. Il s'agit d'un mélange de deux maisons et d'une partie en studio. Le chef décorateur Steven Jones-Evans a choisi de ne pas utiliser une palette de couleurs trop sombres et a surtout créé des espaces où les choses sont cachées, où l'obscurité est au bord du cadre et ne révèle pas tout aux spectateurs.
- Le compositeur Brian Reitzell et l'ingénieur du son Robert MacKenzie ont étroitement collaboré pour entremêler la musique et le design sonore. La réalisatrice a utilisé des sons diégétiques, en particulier pour provoquer le peur : “J'ai utilisé des vrais sons mais aussi le silence, et je n'ai mis de la musique que sur certaines scènes, sans imposer d'émotion aux spectateurs”.
Mon avis : ATTENTION, MON AVIS PEUT CONTENIR DES SPOILERS. Un film qui ne laisse pas indifférent. Sa manière d'approcher la maladie d'Alzheimer est vraiment originale. Car quand on visionne ce film pour la première fois, on peut être un peu perdu, on peut ne pas bien comprendre ce qu'on est entrain de regarder. Mais en faites, quand Kay & Sam pénètrent dans la maison en réalité, elle pénètre dans la démence de la grand mère. Cette vieille dame qui s'est retrouver à vivre seule suite à la mort de son mari, qui en plus n'avait jamais visite de sa fille, s'est retrouver seule avec la maladie. Seule avec ses souvenirs qui s'effacer petit à petit, la démence qui s'est installée petit à petit ne laissant au final, plus de traces de la grand mère que Sam & sa mère, connaissait. J'ai apprécié le fait que la maladie soit représenté par ce côté sombre qu'on peut voir à la fin, sur le dos de Kay. Maladie étant souvent héréditaire, Sam comprend que sa mère est atteinte du même "mal" que sa grand mère. Bref, j'ai beaucoup aimé l'originalité de ce film, qui est le premier de Natalia Erika James. Une très bonne surprise.
Ma note : 8/10
Partage