Don't Be Afraid of the Dark

Date de sortie : Inconnue

Année de production : 2021

Durée : 1h33

Réalisé par : Casey Tebo

Genre : Epouvante-horreur, Comédie

Nationalité : Américan

AVEC : Devon Sawa, Ivana Baquero, Ryan Lee, Stephen Peck, Michael Jai White, Bruce Campbell, etc

 

SYNOPSIS - Durant la période des fêtes de fin d'année, un groupe d'employés d'un magasin de jouets doit se protéger mutuellement d'une horde d'acheteurs infectés par un parasite extraterrestre qui les transforme en créatures monstrueuses.

Mon avis : ATTENTION, MON AVIS PEUT CONTENIR DES SPOILERS.  Un film décevant. Il aurait pu être bien mieux, l'idée de base est bonne mais très mal exploitée. On rentre très vite dans le vif du sujet, après ça stagne pendant les 3/4 du film où on va entendre nos personnages se plaindre de leur boulot et parler de leur ancienneté dans la boite. La fin est bâclée, dommage car le casting est sympa, j'étais ravie de retrouver Devon Sawa dans un film du genre même si récemment on a pu également le retrouver au casting de la série Chucky. Et puis Bruce Campbell, ici également producteur, a un personnage caricatural. Certains dialogues sont marrants, les "costumes" des monstres sont pas mal mais ça s'arrêtent là. Dommage !

Date de sortie : 1 novembre 2006

Année de production : 2006

Titre original : El laberinto del fauno

Durée : 1h52

Réalisé par : Guillermo del Toro

Genre : Fantastique, Epouvante-Horreur

Nationalité : Américain, Espagnol, Mexicain

AVEC : Ivana Baquero, Sergi López, Doug Jones, Ariadna Gil, Maribel Verdú, Alex Angulo, Roger Casamajor, César Vea, Federico Luppi, Ivan Massagué, José Luis Torrijo, Fernando Tielve, etc

SYNOPSIS - Espagne, 1944. Fin de la guerre. Carmen, récemment remariée, s'installe avec sa fille Ofélia chez son nouvel époux, le très autoritaire Vidal, capitaine de l'armée franquiste. Alors que la jeune fille se fait difficilement à sa nouvelle vie, elle découvre près de la grande maison familiale un mystérieux labyrinthe. Pan, le gardien des lieux, une étrange créature magique et démoniaque, va lui révéler qu'elle n'est autre que la princesse disparue d'un royaume enchanté. Afin de découvrir la vérité, Ofélia devra accomplir trois dangereuses épreuves, que rien ne l'a préparé à affronter...

- Le Labyrinthe de Pan a été présenté en Sélection Officielle en compétition au festival de Cannes 2006. Malgré un accueil favorable, le film n'a pas été récompensé par le Jury présidé par Wong Kar-Wai.

- Le Labyrinthe de Pan a mûri pendant près de vingt ans dans l'esprit de Guillermo Del Toro, qui avait en tête un film bien différent à l'origine : "À la base, le scénario du Labyrinthe de Pan ressemblait à ma toute première version deL'Echine du diable, et aurait dû être mon tout premier film si j'avais réussi à trouver le budget nécessaire pour le réaliser à l'époque, raconte Guillermo Del Toro. Il y était question de la révolution espagnole et l'histoire parlait d'une jeune femme enceinte qui rejoignait son mari dans une maison restaurée par ce dernier. En visitant la demeure, la future mère découvrait un jardin en forme de labyrinthe, où elle croisait un satyre. Elle faisait l'amour avec la bête qui lui proposait de sacrifier son enfant pour que le labyrinthe puisse fleurir. Si la femme avait accepté, elle aurait vécu pour l'éternité aux côtés du satyre. Même si au final, des ressemblances demeurent, la nouvelle version duLabyrinthe de Pan est malgré tout très différente, mon côté sentimental ayant finalement pris le dessus."

- Située quelques années après l'L'Echine du diable, l'histoire du Labyrinthe de Pan aborde elle aussi le thème du fascisme à travers le prisme du fantastique : "À mes yeux, le fascisme est une représentation de l'horreur ultime et c'est en ce sens un concept idéal pour raconter un conte de fées destiné aux adultes, explique Guillermo Del Toro. Car le fascisme est avant tout une forme de perversion de l'innocence, et donc de l'enfance. Pour moi, le fascisme représente en quelque sorte la mort de l'âme car il vous force à faire des choix douloureux et laisse une trace indélébile au plus profond de ceux qui l'ont vécu. C'est d'ailleurs pour cette raison que le véritable “monstre” du film est le Capitaine Vidal, qui est incarné à l'écran par Sergi Lopez. Un monstre bien réel comparé à ceux qui évoluent dans le labyrinthe. Le fascisme vous consume à petit feu, pas forcément physiquement, mais au moins spirituellement."